Les ateliers


samedi 13 mai 2023
Construction d'un four à pain en terre crue

L'idée a germé il y a trois ans, et aux jardins vivants quand ça germe... La construction de notre four à pain ambulant a démarré au mois de mars avec l'adaptation d'une vieille remorque militaire.


La remorque est arrivée à bon port sous son barnum.
Nous voilà fin prêts, à J-2 !
            

Auparavant, nous avions ramassé une belle quantité de glaise, avec l'accord d'un gentil propriétaire.
            

Différents mélanges argile/sable ont été mis à sécher pour test : le produit final devra être le moins friable possible (en gris l'argile du commerce, qui sera finalement écarté. La proportion retenue est 1/3 argile pour 2/3 sable).
            

Samedi 13 mai - notre instructeur Michel Mouillé (48 fours à son actif...) nous rejoint aux jardins : répartition des rôles, dessin, découpes et mise en place de la sole en briques réfractaires. 
Pas de pause déjeuner avant d'avoir monté le moule de sable, qu'on se le dise ! 
😅


La ruche s'active : on mouille le sable pour édifier le moule (volume intérieur du four) ; on élimine les cailloux de la glaise et on hache la paille pour l'enduit final argile / sable / paille. Les proportions du jour : 1/3 argile, 2/3 sable, 25 à 30 poignées de paille (gabarit mains de Patricia), un arrosoir d'eau (contenance 10L).
            


Vient enfin le montage du moule de sable, la rotation du gabarit permet d'en contrôler la forme. Le moule est ensuite enrobé de papier journal mouillé pour l'isoler de l'enduit final.
On extraira tout le sable et autres briques laissées à l'intérieur, une fois l'enduit séché 
(temps de séchage : 1 mois à 1,5 mois)...
            

 
Pause déjeuner méritée, il est 13h : mise en commun de tous nos talents culinaires (une mention spéciale pour la salade de quinoa au jus de la passion 😉).
            


Les affaires reprennent : pétrissage au pied de la glaise !
La musique irlandaise donne la cadence ! Même la pitchoune de 2 ans et demi en était...
            

Le point d'orgue est l'enrobage du moule. L'épaisseur de l'enduit est contrôlée tout du long par des tiges gabarit. Toutes les mains sont appelées en renfort.
            

Il est pas beau notre four ?!
            

Il reste à lui construire très rapidement un abri, à fabriquer la porte en tôle d'acier, à extraire le sable après séchage complet, et à démarrer la mise en chauffe très progressive
Le four est sous surveillance de façon à combler toute fissure qui apparaîtrait au séchage. 

Deux mois plus tard...
Le four est sec, nous en avons extrait le sable et nous apportons la dernière finition à la porte en tôle d'acier.



A la mi-juillet, les premières flambées se succèdent, à raison de deux ou trois par semaine : d'abord 20 minutes, puis 30, puis 45, et de plus en plus longues, histoire de voir comment le four réagit...


A la mi-août, le "bouchon" confectionné par Bob est en place. Il est isolé de béton cellulaire et muni de deux poignées.  




Il nous reste à construire le toit qui protègera le four de la pluie. Les discussions vont bon train sur le choix du matériau...


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samedi 8 avril 2023
Atelier greffage 2023

Samedi 8 avril, une vingtaine de participants ont rejoint l'atelier greffage pour pratiquer la greffe en fente, encadrés par nos cinq animateurs : Maxime Lambelin, Eric Legrand, Bob Lemaître, Patrick Guivarch, et Jean-Claude Tavernier.

Le choix des pommes et poires de variétés locales que l'on se proposait de greffer s'est fait en commun sur place, en fonction de la grosseur des fruits, de leur bonne adaptation sur sol léger, de leur qualité gustative, etc … 



Bob nous a également fourni un greffon de Nashi (Pyrus pyrifolia), un poirier japonais de son jardin - en aucun cas un croisement entre la pomme et la poire, comme on pourrait le penser...
Le goût de ce fruit est très doux avec des notes d’ananas, de poire et de miel. Il dévoile une texture croquante et plutôt juteuse.

Après les explications, la démonstration :
Bob est à la manœuvre, sous l'œil attentif des apprentis.





Le temps de l'exercice pratique est enfin venu pour les apprentis,
encadrés et guidés par les experts.



C'était notre deuxième atelier de greffage et il a été décidé d'en faire une rencontre annuelle. L'un de nos objectifs à l'avenir sera la préservation de variétés anciennes propres à l'Ile de France (Belle de Pontoise, Jeanne Hardy...), tout en privilégiant l'échange et la découverte de nouvelles espèces, adaptées aux sols légers, type sable de Fontainebleau, et résistantes à la sécheresse...

Un projet de plantation avec la commune et l'école est également dans l'air...





Dimanche 10 avril 2022
La greffe en fente se fait à sève montante


Avant la montée de la sève, une dizaine d'amateurs ont bravé le froid ce samedi pour apprendre à réaliser une greffe en fente Robert Lemaître et Jean Claude Tavernier étaient nos instructeurs.

Le choix du porte-greffe est primordial pour améliorer l'arbre, autant d'un point de vue de sa productivité que de sa résistance au froid et aux maladies !

Quarante trois porte-greffes M116 avaient été achetés pour l'occasion, et parmi les 32 variétés de pommes qui nous étaient proposées, nous en avons sélectionné 21 à greffer.

Nos instructeurs Bob et Jean-Claude sont des passionnés...


Et nous n'avons pas boudé notre plaisir !

Petit rappel : l’arbre greffé est en réalité l’association entre deux arbres. Sous le point de greffe se trouve le porte-greffe, et les racines de l’arbre lui appartiennent. Au-dessus du point de greffe se trouvent la variété issue du bourgeon greffé, et la fructification espérée.

Le greffage en fente est une opération méticuleuse.


Ce brin de saule dissuadera les oiseaux de se percher sur le greffon.

La pause déjeuner a été roborative !

Le greffage a repris l'après-midi, avec le renfort de nouvelles recrues.

Dans l'entaille verticale, on glisse le greffon...

Au final, nous aurons greffé 21 variétés de pommes sur nos 43 porte-greffes.

Voici les variétés de pommes que nous avons sélectionnées :

Belle Joséphine, Boscop rouge, Calville blanche, Chantecler, Cybèle, Delbard estivale, Elstar, Fuji, Harmonie, Patte de loup, Rambour de Lorraine, Régal, Reinette de Vigan, Reinette du Mans, Reinette grise du Canada, Reinette Julie Labitte, Starking delicious, Starkrimson, Transparente de Croncels, Triomphe du Luxembourg, Winter banana.


Dans quelques jours, si la greffe a pris,
de petites feuilles apparaîtront sur le greffon !



Samedi 14 septembre 2019
Le maraîchage bio sans travail du sol


Tandis que les uns accueillaient les nouveaux arrivants, d'autres co-voituraient ce samedi pour profiter des portes ouvertes de la Ferme aux coquelicots - une ferme qui pratique un maraîchage bio, inspiré de la permaculture



Pour ceux qui n'en étaient pas, Françoise a rapporté quelques images inspirantes... 

>> Un paillage généreux :

>> Un étiquetage clair et des passages praticables entre les planches

>> Des semis planifiés en amont et bientôt prêts à replanter :

>> Et pour clore la visite, la surprise quand les courges se changent en cygne :





Samedi 6 juillet 2019
La cire d'abeille à l'honneur aux Jardins vivants



Ce matin c'était atelier fabrication de produits à la cire d'abeille, sous la houlette de Marie-Pierre !


Nos amis Happyculteurs nous avaient fourni un pain de cire et chacun y est allé de sa râpe pour confectionner pas à pas baume à lèvres et déodorants solides

Marie-Pierre avait tout prévu, même le four et le réchaud à gaz pour que nous puissions rapporter nos produits finis... (recettes issues du livre "Labo zéro conso").



Nous avons aussi fabriqué des fameux bee wraps : l'alternative écologique aux films plastiques à usage unique ! Ils sont lavables, réutilisables, idéaux pour emballer fruits, légumes et fromage... 
Ils recouvriront nos saladiers au frigidaire, car les propriétés anti-bactériennes de la cire d’abeille sont parfaites pour conserver les aliments. 
Démonstration :






Samedi 8 avril 2017
Journée découverte : paillage, broyage et BRF

Nous somme venus nombreux à la rencontre de Stéphane LORIOT, animateur Patrimoine du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse - un ardent défenseur du paillage, qui bouscule bon nombre d'idées reçues !
           

D'entrée, une vérité battue en brèche : les aiguilles de pin n'empêchent pas la végétation de pousser, soyez-en convaincus, sous les paillages de résineux la vie grouille  ! 

Photo Daniel Chollet


Pour preuve, ce cliché des aiguilles de pin retrouvées fichées au petit matin entre les pavés d'in jardin, entraînées par le fond par des vers de terre anéciques qui ne font pas la fine bouche... 

Or, comme chacun sait, qui dit lombric dit terre propice à la végétation... 


Tout est bon pour pailler, tout est à portée de main : aiguilles de conifères, tailles de thuyasronces (de quoi dissuader les gallinacées, qui ne s'y piqueront pas deux fois), lierrefougèrestontes, et même adventices tout juste arrachées et qui retourneront nourrir la terre, etc. 

Certains paillages se décomposent plus vite que d'autres, d'autres satisfont un besoin précis : les feuilles de sauge éloignent les limaces, celles de consoude font des miracles au pied des plantes à fleurs ou à fruits, tout comme le paillage de thuya autour des pieds de tomates...

Après avoir débattu longuement des bienfaits du paillage avec BRF, le moment était venu de découvrir les broyeurs itinérants de l'Association et leur fonctionnement. 

Mise en garde
Mise en pratique
Deux types de broyeurs sont à la disposition du public : les conditions d'emprunt, conseils, et vidéos de démonstration sont à retrouver sur le site dédié.

Pour respecter la tradition, l'occasion de nombreux échanges et le plaisir de découvrir de nouveaux visages (plus de vingts nouveaux visages ce jour-là) :
     
  > Un petit verre de vin de bouleau concocté pour nous par Stéphane Loriot 
     Le vin de bouleau façon Loriot


Et...





Samedi 11 mars 2017
Journée Jardins et Humains vivants


L'objectif de la journée était multiple :
  • Découvrir la dimension humaine d'un projet de permaculture.
  • Renforcer la connivence au sein du groupe.
  • Permettre à chacun de se situer dans le projet, d'identifier son implication.
  • Appréhender cet axe humain avec le site et dans l'espace.
  • Amender la raison d'être de notre projet.
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Une douzaine de personnes ont participé à la journée, sous la houlette d'Anaïs Jeunehomme et de Johann Laskowski.
    Ce n'est pas parce que l'on coupe un fil que le système s'effondre : en permaculture, un élément remplit plusieurs fonctions et un besoin est assuré par plusieurs éléments...

                 
    Un temps pour identifier les qualités de chacun
    qui serviront à tous 
      
    Un temps pour partager les observations sur le terrain
      
    Le moment du bilan
    La liste de nos forces et de nos faiblesses

    Ya plus qu'à !!!




    Samedi 17 décembre 2016
    Apprendre à déchiffrer le profil du sol

    Chaque sol a son histoire et ses spécificités. La vidéo tournée par le Jardin de Saint Gall sur le sujet est une mine d'enseignements

    En 2014, au cœur du Parc Naturel Urbain de Strasbourg, ce jardin partagé de 8000 m2 basé sur les principes de la permaculture a fait appel à Claude et Lydia Bourguignon pour analyser le profil de son sol








    Samedi 22 octobre 2016
    Première visite : les plantes bio-indicatrices





    Christian GALAND, botaniste de l'AVERN nous a proposé un voyage au ras du sol pour identifier et faire l'inventaire des plantes présentes sur le terrain de Jardins vivants. 

    Les plantes nous renseignent sur la nature du sol, les identifier est donc une priorité.



                                                      Lire la suite...